PARU DANS LE FIGARO : 5 solutions pour réduire vos impôts grâce à l’immobilier jusqu’à fin 2019

Investir dans l’immobilier locatif permet, grâce à des mesures fiscales attractives, de réaliser des économies d’impôts.

Dispositif Pinel, location Meublée non professionnelle (LMNP), dispositif Malraux, dispositif Denormandie et Déficit Foncier : tour d’horizon des différents dispositifs pour vous aider à y voir plus clair.

Sommaire

  1. Le dispositif Pinel
  2. La Location Meublée non-professionnelle (LMNP)
  3. Le dispositif Malraux
  4. Le dispositif Denormandie
  5. Le déficit foncier
« Selon le projet d’investissement, que ce soit dans l’immobilier neuf comme dans l’immobilier ancien, des lois de défiscalisation existent, indique Lucien Rafalimanana, Président d’Efficience Groupe, cabinet de conseil, en gestion de patrimoine indépendant à Montpellier.
Elles incitent à investir pour réduire vos impôts et répondent ainsi aux différents objectifs patrimoniaux comme la préparation de la retraite, la constitution d’un patrimoine ou encore la génération de revenus complémentaires ».
Le dispositif Pinel, la location Meublée non-professionnelle (LMNP), le dispositif Malraux, le Déficit Foncier et le dispositif Denormandie sont les principaux dispositifs en vigueur jusqu’à fin 2019.

Le dispositif Pinel

Dans le cadre du dispositif Pinel, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt si vous achetez un logement neuf que vous mettez en location pendant 6 ans, 9 ans ou 12 ans. Le logement doit être acquis en passant par un promoteur ou un constructeur (il peut également être acquis en VEFA -vente en l’état futur d’achèvement -).

Il peut s’agir également d’un logement ancien qui fait l’objet de travaux pour être transformé en logement neuf. La réduction d’impôt est de 12% pour une location de 6 ans ; 18% pour une location de 9 ans ; et 21% pour une location de 12 ans.

La Location Meublée non-professionnelle (LMNP)

La location meublée non-professionnelle correspond à la mise à disposition d’un bien meublé par un particulier. Le locataire doit pouvoir y résider en n’ayant que ses affaires personnelles à apporter. Les avantages fiscaux sont :

  • déduction de l’intégralité des charges (intérêts d’emprunt, impôts, …) des recettes ;
  • possibilité d’amortissement de la valeur d’acquisition de l’immeuble ;
  • déficit imputable seulement sur les BIC non-professionnels tirés de la même activité, réalisés la même année ou reportable sur les 10 années suivantes

« L’attrait réside dans la possibilité de se constituer des revenus locatifs qui sont durablement non taxés, grâce au jeu de l’amortissement des constructions et du mobilier en vigueur dans le régime des BIC », souligne Lucien Rafalimanana. L’amortissement se fait de manière linéaire aussi bien que pour l’immobilier (20 à 25 ans) que pour le mobilier (5 ans).

Le dispositif Malraux

La loi Malraux, née en 1962, permet aux contribuables de réaliser des investissements immobiliers, dans des quartiers historiques.

« Les investisseurs peuvent bénéficier d’une réduction d’impôts, calculée à partir du montant total des travaux réalisés :

  • -30% (à hauteur de 120 000 €), dans le cas de travaux réalisés sur un immeuble situé sur un Site Patrimonial Remarquable (SPR), accompagné d’un plan de sauvegarde et de mise en valeur ;
  • -22% de réduction d’impôt (à hauteur de 88 000€), si les travaux concernent un immeuble situé sur un SPR, accompagné d’un Plan de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine approuvé », rappelle Lucien Rafalimanana.

Le dispositif Denormandie

Entré en vigueur le 1er janvier 2019, le dispositif Denormandie permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu pour l’achat d’un logement à rénover, dans un quartier ancien dégradé, pour le mettre en location. 245 communes sont aujourd’hui éligibles.

L’investissement est limité à 300 000 euros par an, et 5 500€ par mètre carré. Le budget consacré aux travaux doit représenter 25 % du total de l’opération.

Vous pouvez alors bénéficier d’une réduction d’impôt de 12% pour une location de 6 ans ; 18% pour une location de 9 ans ; et 21% pour une location de 12 ans.

Le déficit foncier

Le déficit foncier est également un mécanisme qui vous permettra de réduire votre fiscalité. En effet, si le bien que vous possédez et que vous avez mis en location vous rapporte moins que ce qu’il vous coûte, vous pourrez déduire cette différence de votre revenu global.

En clair, si vos charges de propriété (travaux, charges d’entretien, charges de copropriété, prime d’assurance, intérêts de votre crédit immobilier, taxe foncière…) sont plus élevées que le montant des loyers perçus, vous êtes en situation de déficit foncier et vous pourrez donc sous condition, imputer cette différence sur votre imposition. Vous pourrez déduire de votre revenu global votre déficit foncier dans la limite de 10 700 euros par an. L’éventuel surplus est reportable sur les revenus fonciers des années suivantes.

Attention, pour pouvoir déduire votre déficit foncier de vos revenus, vous devez louer votre bien jusqu’au 31 décembre de la troisième année qui suit l’imputation du déficit. Ce qui signifie que si votre locataire quitte votre logement durant cette période, vous devrez le relouer au plus vite.

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